Coulier

Vue aérienne

 

 

 

 

 

LOUIS XI, le Prudent (1423-1461-1483)

   Le village est attesté pour la première fois sous le toponyme de Colloyer dans un acte de vente daté de 1462 par le prêtre Guillaume MARNIERE. Celui-ci accorde alors aux religieux du Val Dieu quatre habitations et 64 boisseaux de terre appartenant à la métairie de Colloyer. La Carte de Cassini de 1750, signale la présence d’un château ou d’un manoir qui aujourd’hui n’est attesté par aucun document historique ou vestige.

 

   1462 – Vente par Guillaume MARNIERE, prêtre religieux du Val Dieu, du tiers de la métairie du Colloyer en la paroisse de Courgeon, ayant appartenu à feu Pierre BROSSE

 

 

 

 

 

CHARLES VIII, l’Affable (1470-1483-1498)

   Couillet, alias Couillez, alias Collehier en 1493, alias Coulhiez, alias Coulhier.

 

 

 

 

HENRI IV, le Grand (1553-1589-1610)

   Aveu rendu le 27 octobre 1593, par dame Anne de la Ventrouze au Roy (comme Arrière-Fiefs).

 

   L’aveu, est l’acte par lequel un vassal avoue tenir de son Seigneur des fiefs, terres ou droits.

En droit seigneurial, l’aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.

 

   Un arrière-fief était un fief qui ne relevait pas directement de la couronne. C’était un fief qui dépendait d’un autre fief.

 

   La Ventrouze était autrefois le siège d’une justice seigneuriale.

 

 

 

 

 

 

LOUIS XIV, le Grand (1638-1643-1715)

   Hélène CATINAL est portée sur les fonts baptismaux le 5 mai 1622, paroisse Saint-Jean à Mortagne, par son aïeul Mathurin MAUDUIT et sa tante Jeanne CATINAL, femme de Gilles RIVET.

 

Blason de la famille RIVET

D’or à un palmier de sinople accosté de deux cannettes de gueules.

   Elle épouse le 10 janvier 1653, paroisse Saint-Jean à Mortagne, Jehan II GUILLOREAUX, écuyer, sieur de la Troche, gendarme de la garde du roi, fils de Jehan GUILLOREAUX et de Marie CRESTOT.

 

Blason de la famille CRESTOT

D’azur à un chevron d’or accompagné en chef de deux étoiles, et en pointe d’un lion surmonté d’une autre étoile, le tout d’or.

   En 1658 – Jacques BARRE, notaire à Mortagne, est propriétaire en partie du Grand-Coulier.

   En 1658, Jehan est cité dans un compte de fermage situé à Saint-Ouen [-de-Sécherouvre], puis la même année, il achète en partie le Petit-Coulier sis en Courgeon. Nous situons sa mort entre 1663 et 1666.

   18 juin 1671 – Aveu par Marie GUILLOREAUX, épouse de Michel MARCHAND, sieur de la Pignardière, pour le Val-Dieu, des terres en un hébergement de maison consistant en 2 chambres à feu tenant ensemble. Un autre hébergement de maison constituant en étable, une enclose sur laquelle, y a 2 fermes de maison servant de grange, un jardin et une moitié de cour.

 

   Aveu rendu par Madeleine MARCHAND, le 24 juillet 1694, veuve de Louis PICHON.

 

   Gilles, Nicolas PICHON (son fils) le 23 août 1704.

   1666-17 août 1694 – Hélène CATINAT, veuve de Jean GUILLOREAUX, sieur de la Troche, rendit aveu pour le fief du Petit-Coulier en Courgeon, compris : « cinquante-huit boisseaux de terre et trois hébergements » aux religieux du Val-Dieu, elle décède entre 1695 et 1704.

 

   L’aveu, est l’acte par lequel un vassal avoue tenir de son Seigneur des fiefs, terres ou droits.

 

   En droit seigneurial, l’aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.

 

Blason de la famille CATINAT

D’argent à la croix de gueules, chargées de neuf coquilles d’or. L’écusson est surmonté d’un heaume, au casque de chevalier, ombragé de trois aigrettes.

 

 

 

 

 

LOUIS XV, le Bien-Aimé (1710-1715-1774)

   Jean VAVASSEUR des Perriers, greffier en chef, le 10 août 1726.

 

   Fief consistent en quatre hébergements et 64 boisseaux de terre, relevant de la seigneurie de Cougaudrai en Saint-Mard-de-Réno, de la seigneurie de Soligny, de la seigneurie du Val-Dieu, soumis au droit de franc-fief en 1747.

 

   Un fief désigne un bien ou un revenu, le bénéfice, confié en rétribution d’un service.

 

   Le fief consistait en général d’une terre concédée à un vassal, à la charge de la foi et hommage et, éventuellement, de quelques autres devoirs envers son seigneur et a ensuite présidé à l’établissement d’une aristocratie foncière.

 

   Seigneurie foncière (opposée à Seigneurie banale) : le seigneur possède plusieurs types de terres : la réserve (une terre qu’il fait cultiver pour son propre compte par des serviteurs), et des tenures qu’il confie à des paysans. Ces paysans (des tenanciers) payent plusieurs taxes comme le cens (qui représente le loyer de la terre), le champart (qui est proportionnel à la récolte), des taxes sur les animaux (porçage par exemple) et droit des corvées (ce sont des jours de travail obligatoire pour le compte du seigneur).

 

 

 

 

LOUIS XVI (1754-1774-1792)

   Pierre, Louis VAVASSEUR des Perriers, greffier en chef, le 10 octobre 1778.

 

   René, Nicolas VAVASSEUR des Perriers, conseiller du roi, le 25 février 1780, seigneur du Val-Dieu.

 

   10 mai 1783 – Adjudication du Petit et Grand Coulier, des terres pour 32657 livres à Monsieur Louis CHARTIER DUCHESNAY, officier des chasses.

 

 

 

 

 

LOUIS XVII (1785-1793-1795)

   1793 – M. Jacques LOUVEAU et Mme Marie, Elysabette LOUVEAU, décédée le 6 janvier 1793.

 

   1790-3 Janvier 1795 – Louis BOUCHER et Mme Marie BOUCHER, née LAPORTE.

 

 

 

 

 

LOUIS XVIII (1755-1795-1824)

   1819 – M. Jean, Louis BUNEAU, décédé le 13 septembre 1819 et Mme Renée BUNEAU, née LAINE.

 

   1820 – M. Pierre FRIQUET et Mme Marie, Anne FRIQUET, née BRIERE, décédée le 19 novembre 1820.

 

   1824 – M. Jacques, Nicolas FRIQUET, décédé le 30 décembre 1824 et Mme Marie FRIQUET, née AUFRAY.