La Mazure

Ferme vers 1900

   Rentes foncières en faveur de la collégiale de Toussaint à perpétuité gageant sépulture ou messe d’obit au XVe et XVIe siècle.

 

   Si le remboursement des prêts ou le versement des rentes n’était pas honoré par des personnes de Courgeon, pour diverses raisons (maladies, accident, intempéries), le Chapitre demandait la justice du vicomte du Perche ou du baillage de Mortagne. Ainsi, pour se faire rembourser, le Chapitre obtenait des terres sur la dite paroisse.

 

   Les messes d’obit sont des messes d’anniversaire à la mémoire d’un défunt.

 

   Fief relevant en partie de la seigneurie de Courgeon (Terrier de Toussaint de Mortagne), en partie de la Fontaine, en Saint Victor de Réno.

 

   Un fief désigne un bien ou un revenu, le bénéfice, confié en rétribution d’un service.

 

   Le fief consistait en général d’une terre concédée à un vassal, à la charge de la foi et hommage et, éventuellement, de quelques autres devoirs envers son seigneur et a ensuite présidé à l’établissement d’une aristocratie foncière.

 

   Seigneurie foncière (opposée à Seigneurie banale) : le seigneur possède plusieurs types de terres : la réserve (une terre qu’il fait cultiver pour son propre compte par des serviteurs), et des tenures qu’il confie à des paysans. Ces paysans (des tenanciers) payent plusieurs taxes comme le cens (qui représente le loyer de la terre), le champart (qui est proportionnel à la récolte), des taxes sur les animaux (porçage par exemple) et droit des corvées (ce sont des jours de travail obligatoire pour le compte du seigneur).

 

 

 

 

 

FRANCOIS 1er (1494-1515-1547)

  La Masure est attestée dès 1543 comme fief dans une déclaration des héritages des ministres et religieux de Saint-Eloi.

 

   L’hommage, est l’acte par lequel un vassal donne sa foi à son Seigneur. Cet hommage est enregistré à la Chambre des comptes pour permettre au Roi de posséder un « état », ou liste de ses vassaux, mais aussi pour percevoir une taxe.

 

 

 

 

HENRI IV, le Grand (1553-1589-1610)

   Aveu rendu le 27 octobre 1593, par dame Anne de la Ventrouze au Roy (comme Arrière-Fiefs).

 

   L’aveu, est l’acte par lequel un vassal avoue tenir de son Seigneur des fiefs, terres ou droits.

 

   En droit seigneurial, l’aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.

 

   Un arrière-fief était un fief qui ne relevait pas directement de la couronne. C’était un fief qui dépendait d’un autre fief.

 

   La Ventrouze était autrefois le siège d’une justice seigneuriale.

 

 

 

 

 

 

LOUIS XIV, le Grand (1638-1643-1715) 

   Aveu rendu audit Toussaint de Mortagne, par François VALEE Aîné et Homme de Foi du fief et Hommage de la Herturière en la paroisse de Courgeon, à cause de la Seigneurie de Courgeon, du 20 octobre 1697 ; ensuite est la réception du Contrat d’acquisition faite dudit Chapitre de Toussaint, par Dame Anne-Marguerite JACQUES, épouse de Pierre, Alexandre BARROUX Sieur de la Charbottière, de lui autorisée, du fief de la Fortinière, avec deux vasseurs en dépendans, qui sont à côté de la Métairie de la Herturière, et celui de la Mazure Paroisse de Courgeon, du 6 septembre 1689. Imprimé d’un Edit qui ordonne que les Droits Seigneuriaux dûs dans les Justices et Seigneuries alieniées par le Roi, seront perçus à son profit nonobstant l’alienation qui en a était faite, du mois de mai 1715.

 

Blason de la famille BAROUX

L’armorial de 1696 attribue les armoiries : D’argent à deux haches d’arme de sable renversées et mises en pal.

 

 

 

 

 

LOUIS XV, le Bien-Aimé (1710-1715-1774)

   29 août 1759 – Vente par Philippe BARROUX, sieur de la Charbottière aux enfants de Renault BARROUX, sieur de la Bretonnière, pour 7000 livres.

 

 

 

 

 

 

CHARLES X (1757-1824-1830)

   1825-1843 – M. Noël TRIBOTTE, décédé le 5 mai 1825 et Mme Françoise, Anne TRIBOTTE, née GODDE, décédée le 21 octobre 1879.

 

 

 

 

 

LOUIS-PHILIPPE 1er, le Roi-Citoyen (1773-1830-1848)

   9 janvier 1843-1864 – M. Jean-Louis, François, Guillaume SAUGERON, maire de 1847 à 1848, décédé le 3 avril 1873 et Mme Françoise, Anne SAUGERON, née GODDE, décédée le 21 octobre 1879.

 

 

 

 

 

NAPOLEON III (1808-1852-1871)

   1864-1878 – M. François, Frédéric TRIBOTE.

 

 

 

 

 

GREVY Jules (1807-1879-1887)

 

 

 

 

 

FALLIERES Armand (1841-1906-1913)

   1878-1909 – M. Henri BOUDON.

 

 

 

 

 

POINCARE Raymond (1860-1913-1920)

   1916-1920 – M. Jules BRUNE.

 

 

 

 

 

DOUMERGUE Gaston (1863-1924-1931)

 

 

 

 

 

LEBRUN Albert (1871-1932-1940)

   1920-1940 – M. Fernand, Jules, Eugène DEBRAY, décédé le 30 avril 1941 et Mme Alice, Isidorine, Alphonsine DEBRAY, née DESOUCHE, décédée le 7 février 1964.

 

 

 

 

 

PETAIN Philippe – Régime de Vichy (1940-1944)

 

 

 

 

 

AURIOL Vincent (1884-1947-1954)

   1940-1963 – M. Raymond, Maurice, Fernand DEBRAY, décédé le 3 mai 1960 et Mme Louise, Léontine DEBRAY, née PARIS.

 

 

 

 

 

COTY René (1882-1954-1959)

 

 

 

 

 

 

MITTERRAND François (1916-1981-1995)

   1963-1988 – Mme LALOS, veuve Louise, Léontine DEBRAY, née PARIS et M. André, Lucien, Michel LALOS.

 

 

 

 

 

 

SARKOZY Nicolas (1955-2007-2012)

 

 

 

 

 

 

HOLLANDE François (1954-2012-2017)

   1988-1993 – Maison à vendre.

 

   1993-2013 – M. Christophe, Claude MASSIOT, décédé le 16 mai 2011 et Mme Marie-Anne MASSIOT, née BERARD.