La Touche

   Manoir ou lieu seigneurial

 

 

 

 

HENRI IV, le Grand (1553-1589-1610)

   Aveu rendu le 27 octobre 1593, par dame Anne de la Ventrouze au Roy (comme Arrière-Fiefs).

 

   L’aveu, est l’acte par lequel un vassal avoue tenir de son Seigneur des fiefs, terres ou droits.

 

   En droit seigneurial, l’aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.

 

   Un arrière-fief était un fief qui ne relevait pas directement de la couronne. C’était un fief qui dépendait d’un autre fief.

 

   La Ventrouze était autrefois le siège d’une justice seigneuriale.

 

 

 

 

 

LOUIS XIV, le Grand (1638-1643-1715)

   Louis de BROUILHAC, écuyer, né en 1602, seigneur de la Mingre, en Poitou, de la Touche en Courgeon, y demeurant et dont il rendit aveu le 8 juillet 1649 à la seigneurie de la Vove, gentilhomme du duc d’Orléans, fils de Maurice de BROUILHAC, écuyer et seigneur de la Mingre et de Catherine de BONIN son épouse.

 

   Ban et arrière ban du Perche de l’année 1674,

   Par le vicomte de Romanet

   Retranscrits par Jean Claude DAMAS

   Chapitre 2e

   Liste des gentilhommes excusés

   Pour l’arrière ban de 1674

   Bellême – Du Dimanche 2e jour de septembre 1674

   Rôle des gentilhommes de la province du Perche qui ont proposé des excuses pour s’exempter de servir au ban et arrière ban, convoqué par lettres patentes de S.M. du 12 aoust dernier et ordonnances de Mr le Marquis de Beaumanoir, lieutenant général pour S.M. dans les pals du Maine, le Perche et Laval, du 31 dudit mois, faict et dressé par Nous, Jean du Val, sieur de Tyville, conseiller du Roy, président et lieutenant général civil et criminel au baillage du Perche à Bellesme, en l’hostel fr mon dit seigneur le Marquis de Beaumanoir, au Mans, en présence de M. le baillif du Perche, ainsy qu’il suit :

   Est comparu le dit sieur de Saint Denis Gilles L’HERMITTE, lequel a déclaré pour Louis de Brouillard, écuyer, sieur de la Mingre, demeurant en la paroisse de Courgeon, qu’il ne peut pas servir le Roy, à cause de son vieil âge de 72 ans, et quand il n’auroit point cest excuse, il seroit toujours au cas des lettres patentes, ayant trois enfants non mariés, au service du Roy, dans le régiment de Vermandois, l’un capitaine, l’autre lieutenant et le 3e soubs lieutenant, ainsi qu’il nous justifié, dont acte. Signé comme dessus.

   Faict et arrêté le jour et an que dessus. Sans préjudicier aux droits de M. le lieutenant général de Mortagne. Signé : Abot ; du Val

 

   Louis de BROUILHAC, seigneur de la Mingre en Poitou et de la Touche en Courgeon, époux de Louise du FAY, fille de GALLORAN du FAY, écuyer et de Elizabeth MOYNET, dont :

   Louis, seigneur de la Touche, né en 1641, capitaine au régiment de Vernandois en 1680.

   Anne de BROUILLARD de la Mingret, fille et héritière de Louis de BROULHART ou BROUILHAC, écuyer et seigneur de la Mingre et de Louise du FAY

 

   Robert Le BALLEUR, né sous LOUIS XIII (1638-1680), seigneur du domaine de Landres sur la commune de Mauves, décéda le 13 mars 1680. Il fut inhumé dans sa chapelle, à côté de l’église Saint-Pierre de Mauves, par les confrères de la Charité du Pin-la-Garenne. Etaient présents : Gilles L’HERMITTE, seigneur de Saint-Denis ; Catherine Le SIRIER, son épouse, nièce du dit seigneur de Landres ; Nicolas L’HERMITTE, écuyer, avocat du roi LOUIS XIV, au siège de Mortagne ; Louis de BROUILHAC, sieur de la Mingre et sieur de Courgeon.

 

   Aveu rendu par Anne de BROUILLARD au seigneur, Marquis de Langan de Boisfévrier, le 26 juin 1705.

 

Blason de la famille de BROUILLARD

D'argent à un chevron d'azur

   Le nom de cette famille est écrit : BROULHARD, BROUILLARD et plus ordinairement BROUILHAC

 

   Ces armes ont dû être imposées car les armes de la famille de BROUILHAC seigneur de Mingre (Poitou) sont :

d’azur à 5 hermines de sable posée 2, 2 et 1.

 

 

 

 

 

LOUIS XV, le Bien-Aimé (1710-1715-1774)

   Fief relevant de la Vove, en Corbon ; de Chanceaux, en Saint Jouin de Blavou ; soumis au droit de franc-fief en 1747.

 

   Un fief désigne un bien ou un revenu, le bénéfice, confié en rétribution d’un service.

 

   Le fief consistait en général d’une terre concédée à un vassal, à la charge de la foi et hommage et, éventuellement, de quelques autres devoirs envers son seigneur et a ensuite présidé à l’établissement d’une aristocratie foncière.

 

   Seigneurie foncière (opposée à Seigneurie banale) : le seigneur possède plusieurs types de terres : la réserve (une terre qu’il fait cultiver pour son propre compte par des serviteurs), et des tenures qu’il confie à des paysans. Ces paysans (des tenanciers) payent plusieurs taxes comme le cens (qui représente le loyer de la terre), le champart (qui est proportionnel à la récolte), des taxes sur les animaux (porçage par exemple) et droit des corvées (ce sont des jours de travail obligatoire pour le compte du seigneur).

 

   1747 – Charles VAVASSEUR.

 

   1760 – René, Charles VAVASSEUR.

 

 

 

 

 

LOUIS XVII (1785-1793-1795)

   1793 – M. Jean, François FROMENTIN, décédé le 6 mars 1793.

 

 

 

 

 

 

NAPOLEON 1er, le Grand (1769-1804-1815)

   4 octobre 1804-1864 – M. Louis, François FEUILLARD et Mme Marin FEUILLARD, née TOUCHE.