Homey ou Hommeray

   Rentes foncières en faveur de la collégiale de Toussaint à perpétuité gageant sépulture ou messe d’obit au XVe et XVIe siècle.

 

   Si le remboursement des prêts ou le versement des rentes n’était pas honoré par des personnes de Courgeon, pour diverses raisons (maladies, accident, intempéries), le Chapitre demandait la justice du vicomte du Perche ou du baillage de Mortagne. Ainsi, pour se faire rembourser, le Chapitre obtenait des terres sur la dite paroisse.

 

   Les messes d’obit sont des messes d’anniversaire à la mémoire d’un défunt.

 

 

 

 

 

LOUIS XI, le Prudent (1423-1461-1483)

 

 

 

 

 

FRANCOIS 1er (1494-1515-1547)

   La duchesse Marguerite de LORRAINE, née en 1463, était la fille de FERRY DE LORRAINE, comte de Vaudemont et de Yoland D’ANJOU, duchesse de Lorraine. Yoland D’ANJOU était la fille aînée du roi RENE. Sa mère étant décédée, le roi RENE la fit venir à la Cour et prit soin de sa petite-fille. Après le décès du roi RENE, elle épousa RENE Ier de VALOIS, né en 1454, duc d’Alençon, le 14 mai 1488 à Toul, veuve quelques années plus tard, suite au décès de son mari survenu à Alençon le 1er novembre 1492, fit bâtir et fonda en 1502, le couvent des religieuses de Sainte Claire d’Argentan, leur donna le clos de leur fondation, appelé le Clos Pépin et cent sept acres de terre en pré et la terre de Homey qui leur coûta neuf mille livres tournoys. Prit l’habit de religion en la dicte maison en 1517, où elle mourut le 2 novembre 1521 et y est enterrée. Ils eurent trois enfants :

   Charles IV d’Alençon (2 septembre 1489-1525), duc d’Alençon et comte du Perche

   Françoise d’Alençon (1491-1550).

   Anne dame de La Guerche (1492-1562)

 

 

   COUVENT DE SAINTE CLAIRE

 

   Ce Monastère, sous la règle modifiée de Ste-Claire, fut fondé dans cette ville en 1517. C'est un monument de la piété de Marguerite de Lorraine, qui après avoir déjà édifié plusieurs Couvents ou Hôpitaux dans différentes villes, jeta d'abord ses vues sur l'Hôtel-Dieu, pour le convertir en cloître. Elle y fit venir des Religieuses ; mais la réclamation des habitants de la ville, qui avaient fondé cette maison pour leurs malades, et l'avis de la Sorbonne, la firent changer de résolution. Les habitants pour l'engager à bâtir une nouvelle communauté qui tous une somme de 500 livres pour aider à la construction du Monastère. Flattée de ce devait la fixer dans leur ville, députèrent vers elle les plus notables, et lui offrirent au nom de témoignage elle y consentit, agréa l'offre et en passa acte avec la ville. Les bourgeois ne se bornèrent pas à cette contribution, les plus aisés l'aidèrent par leurs libéralités.

   Avant de jeter les fondements de la nouvelle communauté, elle en fixa la règle. Au mois de Juillet 1519, elle quitta l'Hôtel-Dieu et occupa le château dont elle jouissait en douaire. Le dessein qu'elle avait de se faire Religieuse ne lui permit pas d'attendre que son monastère fût fini, elle prit l'habit de religieuse dans la chapelle de St-Nicolas du château, et prononça ses voeux dans son nouveau monastère, le 11 Août 1520, avec douze filles qu'elle avait rassemblées de divers endroits. Après sa mort, on l'a regardée comme sainte.

Blason de la famille de Lorraine-Vaudemeont  

 D'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, brisé d'un lambel d'azur

Blason des ducs d’Alençon  

D’azur semé de fleurs de lys à la bordure de gueules chargée de huit besants d’argent

 

 

 

 

HENRI IV, le Grand (1553-1589-1610)

   Aveu rendu le 27 octobre 1593, par dame Anne de la Ventrouze au Roy (comme Arrière-Fiefs).

 

   L’aveu, est l’acte par lequel un vassal avoue tenir de son Seigneur des fiefs, terres ou droits.

 

   En droit seigneurial, l’aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.

 

   Un arrière-fief était un fief qui ne relevait pas directement de la couronne. C’était un fief qui dépendait d’un autre fief.

 

   La Ventrouze était autrefois le siège d’une justice seigneuriale.

 

 

 

 

 

LOUIS XVIII (1755-1795-1824)

   12 septembre 1801 – M. Guillaume, Michel BARVILLE et Mme Marie, Anne BARVILLE, née JARD.

 

   1818 – Messe d’obit pour Mme veuve SOYER.

 

   28 juin 1806-1819 – M. Nicolas SOYER, décédé le 17 février 1808 et Désirée (Denise) SOYER, née TRIBOTTE, décédée le 26 septembre 1819.

 

   1819-1820 – Mlle Marie SOYER, décédée le 22 janvier 1820, vivant avec son frère Jacques, Louis, Nicolas SOYER.

 

   1821 – Mme Marie, Marguerite LOUVEAU, décédée le 10 septembre 1821.

 

 

 

 

 

LOUIS-PHILIPPE 1er, le Roi-Citoyen (1773-1830-1848)

   1830 – Orthographe de Hommerai.

 

 

 

 

 

NAPOLEON III (1808-1852-1871)

 

 

 

 

 

GREVY Jules (1807-1879-1887)

   2 février 1849-26 décembre 1887 – M. Jacques, Louis, Denis SOYER, adjoint et maire en remplacement du 15-2-1813 au 16-1-1814.

 

 

 

 

 

POINCARE Raymond (1860-1913-1920)

   2 février 1849-6 juin 1915 – Mme Marie, Louise, Françoise SOYER, veuve en 1ère noce de M. Jacques, Louis, Nicolas SOYER et épouse en seconde noce de M. Louis, Michel GODDEE.

 

   1880-1918 – M. Alexis MARTIN.

 

 

 

 

 

 

LEBRUN Albert (1871-1932-1940)

 

 

 

 

POMPIDOU Georges (1911-1969-1974)

   1918-1935 – M. Ernest FEUILLARD.

 

   1935-1971 – M. René, Albert VANDEL et Mme Hélène, Marie, Albertine VANDEL, née FERMY, décédée le 19 janvier 1995.

 

 

 

 

 

MITTERRAND François (1916-1981-1995)

 

 

 

 

 

CHIRAC Jacques (1932-1995-2007)

   1971-Décembre 2002 – M. et Mme Jean-Claude LALANDE.

 

 

 

 

 

 

SARKOZY Nicolas (1955-2007-2012)

 

 

 

 

 

 

HOLLANDE François (1954-2012-2017)

   Décembre 2002-2011 – M. et Mme Hervé BAERT.

 

   2011-2013 – Mme BAERT.